Méthodes agiles : fructueuse implantation de longue date à l’OFIT
L’OFIT est structuré selon des principes agiles depuis 2020, mais le développement de logiciels y reposait depuis longtemps déjà sur des méthodes agiles.
En 2020, l’OFIT a lancé l’initiative de transformation Midar et s’est restructuré selon les principes agiles. Sa nouvelle structure repose sur Scaled Agile Framework (SAFe 5.0). Elle comporte à la fois une organisation du travail et une organisation hiérarchique, distinguant entre la direction technique, qui relève de la responsabilité du business owner et du product owner, et la direction du personnel, qui incombe à des chefs d’équipes administratives (head of chapter). Quant à la direction méthodologique, elle est du ressort des scrum masters et des release train engineers.
Les méthodes agiles ont une longue tradition à l’OFIT, dans le secteur des projets. Dès 2010, Scrum a fait son apparition dans de premiers projets, comme le programme KONKORDIA de l’Office fédéral de la santé publique. Les expériences d’alors ont été globalement positives : les obstacles étaient visibles de bonne heure et pouvaient être d’autant plus vite éliminés. Les cycles de sprint de courte durée ont permis à toute l’équipe de se concentrer sur des objectifs clairement définis et des résultats concrets ont rapidement été atteints, selon le bilan tiré à l’époque. Le centre de solutions d’alors de l’OFIT a même accueilli en 2011 dans ses locaux Ken Schwaber, l’un des pères fondateurs de la méthode Scrum.
Les méthodes agiles s’emploient surtout dans les grands programmes informatiques, pour lesquels elles constituent un facteur de succès majeur. Le grand projet FISCAL-IT de l’Administration fédérale des contributions (AFC) en est un bon exemple. Non seulement ses divers projets ou sous-projets ont été conçus avec la méthode Scrum, mais en 2017 le programme a adopté le schéma SAFe, qui l’a doté d’un cadre agile. Lors d’événements de planification PI-Planning (Program Increment Planning), l’AFC, l’OFIT et les quinze équipes de développement ont à chaque fois défini en commun des résultats opérationnels (increment) qui, dix semaines plus tard, devaient aboutir ensemble à un résultat présenté au client. Entre 150 et 200 personnes participaient à ces événements organisés pour planifier ensemble la phase suivante du programme.
Le travail agile ne s’arrête pas nécessairement à la fin d’un projet. Ainsi en ont décidé l’Office fédéral de la statistique (OFS) et l’OFIT en 2018, au terme de la refonte du registre des entreprises à l’origine du SBER (Swiss Business and Enterprise Register). Depuis son fructueux développement en mode agile, une équipe DevOps ad hoc, formée de collaborateurs de l’OFS et de l’OFIT, est chargée de veiller à ce que l’application SBER soit entretenue et développée en continu.
Les visiteurs qui se rendent aujourd’hui dans les bâtiments de l’OFIT, sur le campus de Meielen à Zollikofen, remarquent d’emblée à quel point la méthode de travail agile est maintenant solidement établie. Les événements de PI Planning donnent lieu à un va-et-vient incessant dans la salle de conférences.
Contact à l’OFIT :
Sonja Uhlmann
Responsable de l’État-major de direction
Tél. : +41 58 465 37 35
Texte : Daniel Wunderli, Jill Eberhard

Diversité des projets
Ivoire, scanner géant sur roues ou Kirghizistan : les projets auxquels l’OFIT a pris part sont d’une étonnante richesse thématique. Nous vous présentons ci-après quelques projets trépidants menés au cours des 25 dernières années.

Numérisation aux débuts de l’OFIT : présence en ligne et numérisation des documents papier
Notre conception actuelle de la numérisation n’est plus du tout la même qu’il y a 25 ans encore. Le principal enjeu d’alors était la conversion d’informations ou documents analogiques au format numérique, comme le révèle un coup d’œil aux archives d’Eisbrecher.

Partie 1 : La formation continue a d’emblée occupé une place importante à l’OFIT
La formation des apprentis est une priorité depuis la création de l’OFIT. À ce jour, plus de 250 apprentis y ont achevé leur formation avec succès.

Partie 2 : De l’ordinateur de bureau et du pager au travail mobile et aux outils collaboratifs modernes
L’informatique évolue rapidement. On le voit bien au développement des appareils et des applications, dont Eisbrecher s’est fait l’écho ces 25 dernières années.

Partie 3 : 25 années riches en projets informatiques captivants
Au cours des 25 dernières années, l’OFIT a profondément marqué l’informatique fédérale, à l’occasion de nombreux projets internes ou pour des clients.

25 ans de l’OFIT – l’informatique de la Confédération au fil du temps
25 ans de l’OFIT – l’informatique de la Confédération au fil du temps

Public Beta – un jalon important pour le projet e-ID
Lancé en mai 2021, le projet e-ID a franchi de nombreuses étapes. Le prochain jalon d’importance est déjà sur le point d’être posé : Public Beta, un environnement de test complet, sera mis à la disposition du public au début de l’année 2025. Rolf Rauschenbach, responsable de l’information sur ce projet, nous offre un aperçu détaillé de l’e-ID et des différentes étapes de son développement.

L’Autorité fédérale de surveillance des fondations a réussi sa transformation numérique
L’Autorité fédérale de surveillance des fondations (ASF) est définitivement entrée dans l’ère numérique, grâce au projet eESA. La bonne collaboration entre les offices a été décisive.

Une seconde vie pour les appareils informatiques usagés de l’administration fédérale
La fondation GEWA offre une seconde vie aux ordinateurs portables qui ont atteint la fin de leur cycle de vie dans l’administration fédérale en les revendant après les avoir réinitialisés, nettoyés et remis en état.

De l’idée au produit : comment les collaborateurs font progresser l’OFIT et la transformation numérique de l’administration publique suisse
La mise en œuvre de la transformation numérique au sein de l’administration publique suisse requiert des solutions innovantes. Pour cela, l’OFIT mise sur le potentiel de ses collaborateurs.
