Publié le 13 décembre 2019

Entretien «chat» avec Umberto Verde

Umberto Verde est membre de l’équipe Partenaires RH de l’OFIT. Il est passionné de rugby et ce sport, en plus d’être un hobby, occupe une place importante dans sa vie.

Qu’est-ce qui t’a amené à pratiquer ce sport?

C’est mon frère qui m’a fait découvrir ce sport. Il voulait pratiquer un sport d’équipe près de chez nous. Son seul critère: pas de football. Mon frère a alors découvert l’équipe de rugby locale où il a effectué un entraînement d’essai. Ce sport lui a tellement plu qu’il a continué et participé aux matchs. Un an plus tard, lorsque j’ai assisté à l’un de ses matchs, on m’a demandé si ce sport m’intéressait aussi. J’ai donc commencé, moi aussi, à jouer au rugby et je joue dans l’équipe de Soleure depuis 2015.

À quelle fréquence joues-tu/t’entraînes-tu?

Je participe aux entraînements deux fois par semaine. En hiver, ils ont lieu en salle et, le reste de l’année, nous nous entraînons à l’extérieur. Comme la salle de sport n’est pas l’endroit idéal pour exercer la technique et pour les situations complexes, nous faisons une fois par semaine une séance de musculation. L’objectif de l’entraînement varie en fonction de la position de jeu. Durant la saison, nous jouons presque chaque samedi contre une autre équipe.

T’es-tu déjà blessé en jouant?

Les blessures les plus fréquentes dans les sports de contact sont les suivantes: commotions cérébrales, déchirures des ligaments et blessures au genou, au dos ou à l’épaule. Jusqu’à présent j’ai été épargné par ces blessures, mais je me suis souvent blessé. J’ai dû me faire recoudre des plaies déjà deux fois. Je me suis aussi souvent distendu les ligaments et j’ai eu une contusion des côtes. La blessure la plus curieuse que j’ai eue est arrivée lorsqu’un joueur de l’équipe adverse m’a mordu sur le haut du bras. On voyait les empreintes de ses deux rangées de dents. Il est bien sûr interdit de mordre ses adversaires durant le jeu!

Qu’est-ce qui te fascine ou te motive?

Je suis captivé par le mélange entre force et technique. La mobilisation du corps est très présente dans l’ensemble du jeu. Dans certaines situations sur le terrain, il est aussi important d’être attentif et d’agir vite. Non seulement les capacités de l’individu jouent un rôle essentiel, mais l’esprit d’équipe aussi. Le rugby est un sport de camaraderie, chacun doit pouvoir compter sur le soutien et l'engagement des autres joueurs à tout moment.

Quel a été jusqu’ici ton moment le plus fort en lien avec ton hobby?

Mon premier essai a été l’un des moments les plus forts que j’ai vécus jusque-là. Un essai consiste à faire passer le ballon derrière la ligne du but adverse. Après le coup d’envoi, un joueur m’a envoyé le ballon et, pour l’attraper, j’ai dû courir sur la moitié du terrain et j’ai réussi à mettre le ballon derrière la ligne sous un tonnerre d’applaudissements. Ce n’était pas seulement mon tout premier essai, mais cela a aussi été l’essai le plus rapide de l’histoire de l’équipe de Soleure (environ 15 secondes).

As-tu des conseils à donner aux débutants?

Il existe des équipes à Berne, à Thoune, à Bienne, en Suisse romande et bien entendu à Soleure. Il faut d’abord absolument faire un entraînement d’essai dans une équipe. Lorsqu’on décide de pratiquer ce sport, il ne faut pas être effrayé par sa complexité au début. Il faut simplement avoir du plaisir en jouant.

Un joueur de l’équipe adverse participe à un ruck pour protéger le ballon.

Les joueurs les plus grands sont soulevés pour attraper une touche.

Lors d’une mêlée, les huit joueurs avants des deux équipes se placent en formation.

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Entretien: Nuno Felber

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