Entretien «chat» avec Patrick Egger

Portrait photo de Patrick Egger

Patrick Egger

La danse – Le hobby préféré de Patrick Egger. À l’OFIT, il est spécialiste en systèmes informatiques. Pendant son temps libre, Patrick danse le rock’n’roll, le discofox et le jive. Il se produit plusieurs fois par année sur scène avec le club de rock’n’roll Teddybären.

Au sein de l’OFIT, tu te passionnes pour les systèmes informatiques alors que pendant ton temps libre, tu adores danser. Quel style de danse pratiques-tu et comment as-tu commencé?

Je danse le rock’n’roll, le discofox et le jive. En ce qui concerne le rock’n’roll, je le pratique dans un groupe qui donne des représentations. Avec mon club, j’ai l’opportunité de danser sur scène plusieurs fois par année. Je danse aussi le discofox et le jive. C’est ma compagne qui m’a fait découvrir la danse. Elle faisait du rock’n’roll déjà depuis quelques temps et elle a finalement réussi à me convaincre à l’accompagner. Il m’a fallu peu de temps pour maîtriser les pas de base et j’ai progressé assez rapidement, ce qui m’a motivé. Je danse maintenant depuis plus de trois ans avec ma compagne.

Pour maîtriser trois styles de danse, il faut certainement beaucoup s’entraîner. Combien de temps consacres-tu à cette activité?

En tout, nous avons entre deux et trois cours par semaine: un ou deux d’entre eux sont consacrés au rock’n’roll et le troisième au discofox et au jive. À côté de cela, je fais de la musculation et j’entraîne mon endurance, ce qui est particulièrement utile pour les acrobaties du rock’n’roll. Je m’entraîne aussi, en plus, à la maison.C’est vrai, je suis bien occupé. Mais j’aime la danse et je consacre donc avec plaisir mon temps libre à cette activité. En tout cas, je n’ai encore jamais eu l’impression que je devais renoncer à quelque chose à cause de la danse.

Tu dis que tu as l’occasion de te produire régulièrement sur scène avec ton club de rock’n’roll. Est-ce que cela te rend nerveux? 

Nous donnons plusieurs représentations par année, par exemple à l’occasion de mariages, d’anniversaires, de sorties d’entreprise ou encore de manifestations sportives. La taille du public varie considérablement selon les événements. Il peut y avoir jusqu’à 1000 personnes. Naturellement, il y a une certaine nervosité. Avec le temps, j’ai appris à me détendre, mais je n’ai toutefois encore pas réussi à éliminer totalement le stress précédant l’entrée sur scène. Cela a quand même un côté positif: apprendre à surmonter sa nervosité permet d’avancer dans la vie.

Y a-t-il un autre élément de la danse qui t’est utile dans le cadre du travail?

Les danseurs débutants ont souvent de la peine à mémoriser les enchaînements des chorégraphies. C'était aussi mon cas au début. Mais j'ai rapidement remarqué que plus je répète, mieux je me souviens des longs enchaînements. En s’entraînant, la crainte d’oublier une chorégraphie s’estompe. Je pense que ma mémoire s’est considérablement améliorée grâce à la danse. C’est une qualité que je peux évidemment mettre à profit lorsque je suis au travail. 

Pour conclure, qu’est-ce que tu dirais aux personnes qui envisagent de se mettre à la danse?

Essayez! Personne ne naît danseuse ou danseur. Il y a un début à tout et, avec beaucoup de travail et de volonté, nous pouvons tous devenir des danseurs. Des automatismes s’acquièrent avec la pratique, comme le sourire et la décontraction par exemple. Au début, cela peut sembler impossible. Mais mon expérience montre qu’avec beaucoup de passion, tout peut s’apprendre. 

 

Rock’n’Roll Club Teddybären

Nous sommes un club de rock’n’roll d’Unterkulm. Nous comptons près de 40 membres de 22 à 55 ans qui dansent, s’entraînent et partagent des moments sympathiques même en dehors de la danse. Nous accueillons avec plaisir les nouveaux membres.

www.rrcteddybaeren.ch


Interview: Flurin Christen


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