C’est un jeu de cartes à collectionner: on fait donc la collection de toutes les cartes et on peut jouer ensemble. L’idée de base est que l’on incarne un sorcier qui combat d’autres sorciers en utilisant des «spells» (sorts). La durée d’une partie dépend du style de jeu et peut aller jusqu’à trois heures. Grâce au large choix parmi les cartes, le déroulement de la partie est imprévisible. Beaucoup de voies sont ouvertes aux joueurs et joueuses pour façonner l’histoire selon leurs souhaits.
Comment es-tu tombé sur ce jeu?
Je jouais déjà aux cartes et les collectionnais quand j’étais enfant: cartes Pokémon, autocollants Panini, etc. Il y a un an, un de mes colocataires m'a parlé du jeu «Magic: The Gathering». Ça m’a complètement captivé et c'est ainsi que j'ai atterri dans le monde des jeux de cartes stratégiques. Je joue plusieurs fois par semaine pendant mon temps libre. Je me suis construit une petite communauté avec mes amis, ce qui nous a permis de rencontrer des personnes qui partagent la même passion. Nous passons des heures à «House of Cards» dans le quartier de Weissenbühl, la plupart sont agréables mais elles peuvent aussi être nerveusement éprouvantes.
Qu’est-ce qui te fascine tant dans ce jeu?
Il y a différents aspects, le plus passionnant avec «Magic» c’est que chaque carte est basée sur une histoire. C’est comme un roman, à la différence que l’on peut décider du déroulement de l’histoire. Tu peux aussi laisser ton côté créatif s’exprimer en modifiant (appelé «altérer») toi-même les cartes ou en investissant dans des cartes plus rares. Bien que je possède quelques cartes de valeur, c’est le plaisir de jouer qui m’importe le plus.
Des conseils pour les débutants?
Le principe de base du jeu est en fait tout simple. Mais une fois qu’on l’a compris, ça devient de plus en plus compliqué de saisir toutes les règles et subtilités du jeu. Ce n'est pas toujours facile de pratiquer une telle activité. C’est pour ça que le plus important est de se renseigner et de passer aux différents rendez-vous des fans de «Magic». Plus on en discute, plus on rencontre des personnes qui partagent ce même loisir. Finalement, c’est une autre forme de chibre.
