Entretien «chat» avec Rolf Fluri

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Rolf Fluri

Rolf travaille à l'OFIT en qualité de spécialiste en assistance informatique au sein du service VIP. Il aime le handball depuis toujours et il fait partie depuis plusieurs années de l'équipe de «wackerTV». «wackerTV» réalise des vidéos pour le club de handball suisse Wacker Thoune et réunit en moyenne 1500 téléspectateurs lors de ses retransmissions en direct.

 

Entretien: Julia Schneuwly 

Qu'est-ce qui t'a amené à «wackerTV»?

 

Il y a environ cinq ans, la Fédération de handball a décidé que tous les matchs nationaux de ligue A devaient être diffusés. Cela a tout de suite éveillé mon intérêt. Depuis ma septième année, le handball occupe une place importante dans ma vie. Après avoir passé quinze ans sur le terrain, j'ai été entraîneur dans plusieurs équipes. Pour réaliser le projet «wackerTV», je me suis associé à quatre autres passionnés de handball. Nous nous sommes dit que si les matchs devaient être diffusés, alors nous allions faire de ces diffusions quelque chose de vraiment sympa. C'est ainsi que «wackerTV» a vu le jour. Pour le club de handball Wacker Thoune, nous réalisons des diffusions en direct, des entretiens, des bandes-annonces, des clips et des reportages. Nous étions une petite structure au départ, mais nous nous déplaçons maintenant avec des camions régie, jusqu'à dix caméras et toute une installation technique.

Qu'est-ce qui te passionne dans ce loisir particulier?

 

C'est un tout. Pouvoir contribuer à la diffusion de mon sport favori à la télévision est tout simplement incroyable, et la technique m'a toujours fasciné, même si je n'avais jamais vraiment filmé avant. Nous sommes cinq à constituer la base de l'équipe. Moi je m'occupe de la réalisation, je suis derrière la caméra ou je fais des entretiens. Avec le temps, c'est devenu mon passe-temps et j'en suis très content. 

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Comment se passe un tournage avec «wackerTV»?

 

Toute l'installation technique se trouve dans un camion régie équipé de huit écrans. Devant chacun de ces écrans, quatre personnes travaillent sur une surface de contrôle. Les réalisateurs gèrent les changements de caméra et les ralentis et ils communiquent par micro avec les caméramans. Notre graphiste s'assure que les différents messages apparaissent au bon moment. Pour pouvoir réagir rapidement, tout le monde doit être très concentré. Un grand investissement est nécessaire pour que les téléspectateurs puissent profiter du match sans s'apercevoir des efforts que nous fournissons.

Quel a été jusqu'à présent le plus beau moment?

 

Un moment exceptionnel a été le match de handball contre le Brésil il y a deux ans. La SRF 2 diffusait nos images en direct devant une dizaine de milliers de Suisses. Nous avons aussi pu diffuser plusieurs rencontres internationales ainsi que des matchs de l'Europacup sur la chaîne «mySports» d'UPC, ce qui a été une expérience exceptionnelle. C'est génial, en tant qu'amateurs, de pouvoir travailler à un niveau professionnel et de voir ses propres images diffusées à la télévision.

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